Kampala : Kinshasa confirme la signature lundi d’un accord avec le M23

Charles Okoto, abbé Malu Malu et Raymond Tshibanda, trois membres de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala (Photo Innocent Olenga)
Le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Raymond Tshibanda, a confirmé ce vendredi 8 novembre à Paris la signature lundi d’un accord de paix avec la rébellion du M23, promettant en outre l’éradication des autres groupes armés refusant de déposer les armes dans l’est du pays. Un peu plus tôt dans la journée, le gouvernement ougandais avait déjà annoncé la signature imminente de cet accord.

« L’accord est prêt et nous attendons que tout le monde revienne lundi pour le signer » à Kampala, a déclaré le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo, précisant que l’ONU et l’Union africaine (UA) seraient représentées.
L’Ouganda assure la médiation des négociations entre Kinshasa et le M23, ouvertes en décembre 2012 en échange du retrait de la rébellion de Goma, qu’elle avait conquise trois semaines plus tôt.
Ces négociations n’avaient que très peu progressé depuis leur ouverture, jusqu’à l’offensive victorieuse de l’armée de RDC qui, fortement appuyée par la brigade d’intervention de l’ONU, a délogé en une dizaine de jours le M23 de la totalité des positions qu’il occupait depuis 18 mois.
Défait, le M23 a annoncé mardi mettre “un terme” à sa rébellion, lancée en avril 2012 dans le Nord-Kivu.
Le gouvernement ougandais indique que l’accord entre Kinshasa et le M23 devrait régler le sort des combattants du mouvement rebelle, notamment ceux réfugiés en Ouganda ces derniers jours. Parmi eux figure le chef militaire du M23, Sultani Makenga.
Au sujet de l’intégration des rebelles du M23 dans l’armée congolaise, le porte-parole du gouvernement ougandais, M. Opondo, a précisé que « l’accord détaillera comment chaque cas sera traité ».
« Il y a ceux qui sont sous sanctions de l’ONU et américaines, ceux qui veulent être réintégrés dans l’armée et ceux qui veulent simplement rentrer chez eux », a-t-il indiqué.
La question de l’intégration des rebelles dans l’armée a longtemps bloqué les discussions entre Kinshasa et le M23. Le gouvernement congolais a établi une liste des rebelles exclus de toute intégration.
Avec l’AFP
 

Cécile Kyenge Kashetu en visite en RDC : Un voyage diplomatique et un retour à la Terre natale

Cécile Kyenge Kashetu, la ministre italienne de l’Intégration séjourne depuis ce lundi 4 novembre en République Démocratique du Congo. La visite s’inscrit dans le cadre du renforcement les liens de partenariat entre la RDC et l’Italie. En RDC, la ministre italienne de l’Intégration a un agenda chargé d’audiences, de visites, etc.
Et déjà ce lundi, Cécile Kyenge Kashetu a été reçue en audience  par le ministre de la Santé  publique, le Dr Félix Kabange Numbi. Les échanges entre les deux personnalités ont concerné le domaine de la santé et au-delà notamment le renforcement de la collaboration entre les deux pays. La ministre italienne de l’Intégration a exprimé sa satisfaction au sortir de l’audience. Pour elle, la séance de travail a été très utile pour recadrer l’aide que l’Italie entend apporter à la RDC en ce qui concerne particulièrement le secteur de la santé. « L’Italie va aider la RDC mais cela dépend aussi des objectifs que le pays s’est fixés. L’Italie est derrière la RDC pour la soutenir et cela ne se fera qu’en fonction des besoins qui se présentent sur le terrain», a-t-elle indiqué.
D’autres entretiens sont prévus au cours de son séjour de quatre (4) jours qui va prendre fin le jeudi 7 novembre prochain. Cécile Kyenge Kashetu sera reçue à tour de rôle par le ministre congolais de la Jeunesse, sports, culture et arts, Banza Mukalay Nsungu ; par le ministre congolais de l’Intérieur, décentralisation, sécurité et affaires coutumières, Richard Muyej. Elle rendra également une visite au président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku. Le point d’orgue de sa visite sera l’audience que le chef de l’État congolais, Joseph Kabila va accordée à elle.
 
Cécile Kyenge Kashetu ne restera pas seulement à Kinshassa jusqu’à la fin de son séjour. La ministre italienne de l’Intégration se rendra à l’intérieur du pays. Elle visitera l’hôpital de Panzi qui assure la prise en charge médicale des victimes de violences sexuelles à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Une séance  de travail est prévue avec le gouverneur de ladite province, Marcellin Cishambo. Après Bukavu, Cécile Kyenge Kashetu ira dans la province de Katanga pour avoir également une rencontre avec le gouverneur Moïse Katumbi et visiter la Clinique universitaire, l’institut Maadini, le Zoo et le stade Mazembe.
 
Il faut dire que cette visite de Cécile Kyenge Kashetu n’est pas seulement une visite diplomatique. Il s’agit également d’un retour à la terre natale pour la ministre italienne de l’Intégration. En effet, Cécile Kyenge Kashetu est congolaise d’origine. Elle est est née le 28 août 1964 à Kambove en RDC avant de rentrée en Italie en 1983 et de devenir une citoyenne italienne et de militer au sein du Parti démocrate. Elle est médecin de formation et s’est spécialisée en ophtalmologie. Elle est nommée le 27 avril dernier membre du gouvernement italien et a une priorité : le droit du sol. Elle sait qu’elle rencontrera des résistances mais elle s’engage à beaucoup travailler pour y arriver. Contrairement à ce que dit la citoyenneté italienne qui est basée sur le droit du sang, Cécile Kyenge veut tout faire pour que cela soit une réalité. « Un enfant, fils d’immigrés, qui est né ici et qui se forme ici doit être un citoyen italien », avait-elle indiqué aux lendemains de sa nomination.
Image : Cécile Kyenge Kashetu, première femme noire nommée ministre en Italie
Didier ASSOGBA
Lomé – Oeildafrique.com
 

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