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Kampala : Kinshasa confirme la signature lundi d’un accord avec le M23

Charles Okoto, abbé Malu Malu et Raymond Tshibanda, trois membres de la délégation du gouvernement congolais aux pourparlers de Kampala (Photo Innocent Olenga)
Le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Raymond Tshibanda, a confirmé ce vendredi 8 novembre à Paris la signature lundi d’un accord de paix avec la rébellion du M23, promettant en outre l’éradication des autres groupes armés refusant de déposer les armes dans l’est du pays. Un peu plus tôt dans la journée, le gouvernement ougandais avait déjà annoncé la signature imminente de cet accord.

« L’accord est prêt et nous attendons que tout le monde revienne lundi pour le signer » à Kampala, a déclaré le porte-parole du gouvernement ougandais, Ofwono Opondo, précisant que l’ONU et l’Union africaine (UA) seraient représentées.
L’Ouganda assure la médiation des négociations entre Kinshasa et le M23, ouvertes en décembre 2012 en échange du retrait de la rébellion de Goma, qu’elle avait conquise trois semaines plus tôt.
Ces négociations n’avaient que très peu progressé depuis leur ouverture, jusqu’à l’offensive victorieuse de l’armée de RDC qui, fortement appuyée par la brigade d’intervention de l’ONU, a délogé en une dizaine de jours le M23 de la totalité des positions qu’il occupait depuis 18 mois.
Défait, le M23 a annoncé mardi mettre “un terme” à sa rébellion, lancée en avril 2012 dans le Nord-Kivu.
Le gouvernement ougandais indique que l’accord entre Kinshasa et le M23 devrait régler le sort des combattants du mouvement rebelle, notamment ceux réfugiés en Ouganda ces derniers jours. Parmi eux figure le chef militaire du M23, Sultani Makenga.
Au sujet de l’intégration des rebelles du M23 dans l’armée congolaise, le porte-parole du gouvernement ougandais, M. Opondo, a précisé que « l’accord détaillera comment chaque cas sera traité ».
« Il y a ceux qui sont sous sanctions de l’ONU et américaines, ceux qui veulent être réintégrés dans l’armée et ceux qui veulent simplement rentrer chez eux », a-t-il indiqué.
La question de l’intégration des rebelles dans l’armée a longtemps bloqué les discussions entre Kinshasa et le M23. Le gouvernement congolais a établi une liste des rebelles exclus de toute intégration.
Avec l’AFP
 

Cécile Kyenge Kashetu en visite en RDC : Un voyage diplomatique et un retour à la Terre natale

Cécile Kyenge Kashetu, la ministre italienne de l’Intégration séjourne depuis ce lundi 4 novembre en République Démocratique du Congo. La visite s’inscrit dans le cadre du renforcement les liens de partenariat entre la RDC et l’Italie. En RDC, la ministre italienne de l’Intégration a un agenda chargé d’audiences, de visites, etc.
Et déjà ce lundi, Cécile Kyenge Kashetu a été reçue en audience  par le ministre de la Santé  publique, le Dr Félix Kabange Numbi. Les échanges entre les deux personnalités ont concerné le domaine de la santé et au-delà notamment le renforcement de la collaboration entre les deux pays. La ministre italienne de l’Intégration a exprimé sa satisfaction au sortir de l’audience. Pour elle, la séance de travail a été très utile pour recadrer l’aide que l’Italie entend apporter à la RDC en ce qui concerne particulièrement le secteur de la santé. « L’Italie va aider la RDC mais cela dépend aussi des objectifs que le pays s’est fixés. L’Italie est derrière la RDC pour la soutenir et cela ne se fera qu’en fonction des besoins qui se présentent sur le terrain», a-t-elle indiqué.
D’autres entretiens sont prévus au cours de son séjour de quatre (4) jours qui va prendre fin le jeudi 7 novembre prochain. Cécile Kyenge Kashetu sera reçue à tour de rôle par le ministre congolais de la Jeunesse, sports, culture et arts, Banza Mukalay Nsungu ; par le ministre congolais de l’Intérieur, décentralisation, sécurité et affaires coutumières, Richard Muyej. Elle rendra également une visite au président de l’Assemblée nationale de la RDC, Aubin Minaku. Le point d’orgue de sa visite sera l’audience que le chef de l’État congolais, Joseph Kabila va accordée à elle.
 
Cécile Kyenge Kashetu ne restera pas seulement à Kinshassa jusqu’à la fin de son séjour. La ministre italienne de l’Intégration se rendra à l’intérieur du pays. Elle visitera l’hôpital de Panzi qui assure la prise en charge médicale des victimes de violences sexuelles à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Une séance  de travail est prévue avec le gouverneur de ladite province, Marcellin Cishambo. Après Bukavu, Cécile Kyenge Kashetu ira dans la province de Katanga pour avoir également une rencontre avec le gouverneur Moïse Katumbi et visiter la Clinique universitaire, l’institut Maadini, le Zoo et le stade Mazembe.
 
Il faut dire que cette visite de Cécile Kyenge Kashetu n’est pas seulement une visite diplomatique. Il s’agit également d’un retour à la terre natale pour la ministre italienne de l’Intégration. En effet, Cécile Kyenge Kashetu est congolaise d’origine. Elle est est née le 28 août 1964 à Kambove en RDC avant de rentrée en Italie en 1983 et de devenir une citoyenne italienne et de militer au sein du Parti démocrate. Elle est médecin de formation et s’est spécialisée en ophtalmologie. Elle est nommée le 27 avril dernier membre du gouvernement italien et a une priorité : le droit du sol. Elle sait qu’elle rencontrera des résistances mais elle s’engage à beaucoup travailler pour y arriver. Contrairement à ce que dit la citoyenneté italienne qui est basée sur le droit du sang, Cécile Kyenge veut tout faire pour que cela soit une réalité. « Un enfant, fils d’immigrés, qui est né ici et qui se forme ici doit être un citoyen italien », avait-elle indiqué aux lendemains de sa nomination.
Image : Cécile Kyenge Kashetu, première femme noire nommée ministre en Italie
Didier ASSOGBA
Lomé – Oeildafrique.com
 

Francois Hollande demande pardon pour avoir ignoré et oublié la guerre à...


 

LE PLAN MARSHALL

Le 5 juin 1947, dans un discours prononcé à l’Université de Harvard, le général George C. Marshall annonce un programme d’aide au développement comme le monde n’en avait encore jamais connu.
Ce «programme de reconstruction européenne» (European Recovery Program ou ERP) gardera dans l’Histoire le nom de son auteur.
Générosité intéressée
Né en 1880 en Pennsylvanie, le rapporteur du plan a gravi les échelons sans passer par la prestigieuse académie militaire de West Point comme la plupart des officiers d’état-major américains. Conseiller militaire du président Roosevelt pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été nommé au grade de général d’armée à la fin de celle-ci.
Secrétaire d’État (ou ministre des Affaires étrangères) dans le gouvernement du président Harry Truman, George C. Marshall veut aider l’Europe (y compris l’URSS) à se remettre sur pied au sortir de la Seconde Guerre mondiale…
 
Le facteur déclenchant du plan est la Grèce, victime d’une violente guerre civile entre communistes et libéraux et menacée de tomber sous la coupe des premiers. Le 12 mars 1947, dans un discours devant le Congrès américain, le président Truman proclame sa volonté de l’aider «à sauvegarder son régime démocratique». Trois mois plus tard, son Secrétaire d’État offre aux Grecs et à l’ensemble des Européens les moyens de lutter «contre la famine, le désespoir et le chaos».
 
Seize pays acceptent en définitive l’aide américaine : Autriche, Belgique, Danemark, Irlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse et Turquie (en fait, tous les pays qui ont échappé en 1945 à l’occupation soviétique). En 1949, ils sont rejoints par la République fédérale allemande (RFA).
Pour la répartition de l’aide américaine et la promotion des échanges au sein du Vieux Continent, les Européens mettent en place le 16 avril 1948 une organisation supranationale : l’OECE (Organisation européenne de coopération économique).
En septembre 1961, cette organisation s’ouvrira aux autres pays développés du monde occidental et prendra le nom d’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) pour «promouvoir des politiques visant à contribuer à une saine expansion économique dans les pays membres, ainsi que non membres en voie de développement».

Vers une scission de l’Europe
Cependant, Molotov, commissaire du peuple aux Affaires étrangères de l’Union soviétique, refuse l’aide américaine sous prétexte de souveraineté nationale. C’est un premier couac dans les relations entre l’URSS et les États-Unis, les deux anciens alliés de la guerre contre Hitler.
À l’instigation de Staline, maître tout-puissant de l’Union soviétique, les États d’Europe centrale occupés par l’Armée rouge, refusent le plan Marshall et l’adhésion à l’OECE. La Tchécoslovaquie est un moment tentée d’accepter. Mais un coup d’État communiste la remet dans le «droit chemin».
On est en pleine «guerre froide» et Staline ne veut en aucune façon que ces États ne lui échappent. Ils lui paraissent indispensables à sa sécurité dans l’éventualité d’un conflit ouvert avec les États-Unis.
En guise de lot de consolation, Staline fonde le 25 janvier 1949 une organisation économique rivale de l’OECE : le Conseil d’aide économique mutuelle, plus connu sous son sigle anglais, Comecon (Council for Mutual Economic Assistance).
 
Outre l’URSS, il comprend la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovaquie. Il est bientôt rejoint par l’Albanie, la République démocratique allemande (RDA), la Mongolie et plus tard Cuba. La Yougoslavie en est membre associé.
Le Comecon se donne pour objectif l’intégration économique de l’ensemble de ses adhérents par le biais d’une «division socialiste du travail». Dans les faits, par cette gestion centralisée et autoritaire des économies est-européennes, le Comecon va pressurer de toutes les manières possibles les pays d’Europe centrale au profit de l’URSS, au prix d’un énorme gâchis.
L’Europe au début de la guerre froide (1947-1950)

L’Europe au début de la guerre froide (1947-1950) Après la capitulation de l’Allemagne hitlérienne, la conférence de Potsdam (17 juillet – 2 août 1945) organise le sort du pays et de l’Europe : réparations en nature, établissement de la frontière orientale de l’Allemagne sur l’Oder-Neisse, indépendance de l’Autriche, annexion par l’URSS des États baltes, de la Prusse orientale, de la Pologne orientale.
Mais très vite émerge la rivalité entre l’Union soviétique et les Occidentaux. C’est le début de la guerre froide. Un «rideau de fer» sépare l’Europe en deux : d’un côté les pays occidentaux sous la protection de l’Amérique et de l’OTAN, qui bénéficient du plan Marshall, de l’autre l’URSS et ses «satellites». L’Allemagne elle-même est séparée en deux États hostiles l’un à l’autre…
Efficace sous conditions
Affiche allemande en faveur du plan Marshall Autrement plus efficace se révèle le plan Marshall. Étalé sur 4 ans, jusqu’en 1952, il se traduit par un total de 13 milliards de dollars de prêts ou de dons, en argent ou en nature : tracteurs, biens d’équipement… [l'équivalent d'environ 170 milliards de dollars d'aujourd'hui (2007)].
 
Dans les pays qui ont déjà une structure sociale solide et une population bien formée, l’aide américaine s’avère d’un profit immédiat. Elle relance l’investissement et la consommation et retentit même sur l’économie américaine en favorisant les exportations de celle-ci vers le Vieux Continent.
Dans les pays méditerranéens moins avancés, qui souffrent d’institutions opaques, l’aide se perd dans les méandres des circuits administratifs et de la corruption, sans profit pour les citoyens et l’économie. La Grèce est dans ce cas et c’est par la force armée bien plus que la vertu du dollar qu’elle sera empêchée de tomber dans le camp stalinien…
George C. Marshall recevra en 1953 le Prix Nobel de la Paix en reconnaissance de son action.
André Larané.

Quel plan Marshall aujourd’hui ?
Le plan Marshall est régulièrement évoqué chaque fois qu’il est question d’aide au développement. On voit dans son succès la preuve que des crédits et des dons massifs peuvent assurer le démarrage d’une économie. C’est oublier que le plan Marshall de 1947 a fructifié dans des sociétés déjà dotées d’infrastructures modernes, éduquées, respectueuses des droits individuels et du droit commercial.
On ne retrouve pas ces préalables dans la plupart des sociétés africaines, asiatiques ou latino-américaines qui appellent à leur rescousse un tel plan. L’argent de l’étranger (redevances pétrolières, aide internationale, charité) s’y perd dans les sables, du fait de la corruption à grande échelle, de l’arbitraire, de l’absence d’infrastructures et du poids des traditions.
 
Notons d’ailleurs que l’Afrique subsaharienne a déjà reçu dans le premier demi-siècle de son indépendance l’équivalent de plusieurs «plans Marshall» sous forme d’aide au développement (non compris les redevances pétrolières) sans que cela lui ait beaucoup profité.
http://politique-congomag.blogspot.com/2013/10/le-plan-marshall.html
 

En attendant la cloture demain par Kabila, Les Concertations nationales livrent leurs secrets


Les perspectives d’un gouvernement d’ouverture se dessinent de plus en plus Les Concertations nationales en RD Congo ont finalement atterri. Bien  en illustre,  l’adoption consensuelle hier jeudi 3 octobre, des rapports assortis de recommandations, de quatre  groupes thématiques, à savoir : « Conflits communautaires, paix et réconciliation nationale », « Gouvernance, démocratie et réformes institutionnelles », « Démobilisation, réinsertion sociale et ou rapatriement des groupes armés ». Puis, le groupe ayant travaillé sur la « Décentralisation et le renforcement de l’autorité de l’Etat». Le seul groupe recalé à cause du retard, est celui qui a planché sur la thématique « Economie, secteurs productifs et finances publiques ». Partie remise donc, le rapport final et les recommandations  de cette thématique seront rendus au cours de la plénière prévue ce matin dans la salle des Congrès du Palais du peuple. La particularité de ce Forum national, tient au consensus qui est resté le mode de prise de décision. Pas que ça. La particularité aussi, c’est que l’adoption de différents rapports n’a appelé aucun débat. Aucun secteur de la vie nationale n’a été oublié. Avec un seul point d’intersection, le désir d’un nouveau gouvernement, implicitement exprimé par les différents groupes thématiques. Un gouvernement, peu importe sa dénomination dont la structure  devra être le répondant de différentes recommandations.  


Les rapatriements des corps de Moïse Tshombe et de Mobutu figurent parmi les recommandations du groupe thématique « Décentralisation et renforcement de l’autorité de l’Etat ». Forum des As publie ci-dessous, les cinq Rapports finaux des groupes thématiques, y compris celui qui sera adopté ce matin. A savoir le rapport du groupe « Economie, secteurs productifs et Finances publiques ».

Les perspectives d’un Gouvernement d’ouverture en gestation
Les portes des Concertations nationales se ferment définitivement ce samedi. C’est le Président de la République qui va procéder à la clôture officielle de ces assises d’intérêt national. Et c’est l’occasion choisie pour le présidium  de remettre au chef de l’Etat le rapport général de ce forum national dont les délégués se retrouvent ce matin en assemblée plénière pour poursuivre la validation et l’adoption des recommandations et des conclusions de la thématique « Economie, secteur productif et finances publiques ».

UN GOUVERNEMENT D’OUVERTURE EN GESTATION
Les quatre thématiques dont les rapports ont été adoptés hier, ont lancé un message fort quant à la cohésion nationale. Les premiers rapports présentés démontrent clairement que les Concertations nationales vont atterrir en douceur. Sur l’ensemble, dans les recommandations et conclusions des groupes thématiques présentées en plénière il n’est pas question de la mise en place d’un nouvel ordre politique, de la révision constitutionnelle ou de la dissolution des Institutions comme le présageait une certaine opinion. Seulement de tous ces rapports, il se dégage les perspectives d’un gouvernement d’ouverture qui se dessine comme en témoignent les conclusions de la thématique sur les conflits communautaires, paix et réconciliation.

Thomas Luhaka, co-modérateur  de ce groupe thématique a tenté de crever l’abcès des attentes de nombreux acteurs politiques présents aux concertations nationales. La conclusion du travail abattu par son groupe a pratiquement annoncé les couleurs de la naissance d’un gouvernement d’ouverture. « Il est donc important que pour la mise en œuvre efficace de différentes recommandations contenues dans ce rapport, l’architecture gouvernementale reflète les préoccupations, défis et enjeux relatifs à la réconciliation et à la cohésion nationales », indique la conclusion du rapport de la thématique « Conflits communautaires, paix et réconciliation », lue par Thomas Luhaka. La lecture de ce paragraphe a fait l’objet des acclamations nourries dans la salle des congrès du Palais du peuple. Ce qui témoigne à suffisance que les concertateurs attendent de pied ferme la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.    

SENAT ET ASSEMBLEES PROVINCIALES MENACES
Dans différents rapports, la question des institutions hors mandats est revenue plusieurs fois. Pour ce qui est des institutions hors mandat, comme le Sénat et les assemblées provinciales, le co-modérateur Adolphe Lumanu de la thématique « Décentralisation et renforcement de l’autorité de l’Etat » a indiqué que les violons ne s’étaient pas accordés entre les délégués quant à la dissolution de toutes les institutions hors mandat. Sinon, une recommandation a été faite à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui doit parachever le processus électoral.

MOBUTU ET TSHIOMBE PRESENTS AUX CONCERTATIONS NATIONALES
Assurer le rapatriement des dépouilles du Maréchal Mobutu et de Moïse Tshombe, font partie des recommandations issues du groupe axé sur la Gouvernance, la démocratie et réformes institutionnelles. Former une armée forte et véritablement républicaine, une police et ses services de sécurité motivés ont été également recommandés. Dans le même esprit, les participants du groupe thématique axé sur la « Gouvernance … » ont aussi recommandé le renforcement des réformes de l’armée, de la police et de tous les services de sécurité.     
DK    et Laurel KANKOLE
http://politique-congomag.blogspot.com/2013/10/en-attendant-la-cloture-demain-par.html
 
 

Les matières prioritaires pour la session parlementaire de septembre

Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.
Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.
 
Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.
Les députés nationaux ont tenu lundi 30 septembre leur première plénière de la session parlementaire de septembre. Bien qu’essentiellement budgétaire les députés estiment que la situation du pays nécessite d’autres matières prioritaires. Même son de cloche au sénat où les élus ont planché également sur d’autres matières à inscrire à l’ordre du jour compte tenu de leur ordre des priorités.

Quelles seraient pour vous d’autres matières prioritaires à traiter au cours de cette session ?
-Invité : Tshibangu Kalala, professeur d’université et député national honoraire.
http://congopoliticnews.blogspot.com/2013/10/une-vue-des-deputes-nationaux-et.html
 

RDC: un groupe d’opposants invite Martin Kobler et Mary Robinson à s’impliquer pour un «vrai dialogue»

Des partisans de l’UNC, parti politique de l’opposition congolaise le 27/09/2013 devant le quartier général de la Monusco à Kinshasa, lors du dépôt d’un memo sur la tenue d’un vrai dialogue politique en RDC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des partisans de l’UNC, parti politique de l’opposition congolaise le 27/09/2013 devant le quartier général de la Monusco à Kinshasa, lors du dépôt d’un memo sur la tenue d’un vrai dialogue politique en RDC. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Des opposants réunis au sein de la plate-forme Coalition pour le vrai dialogue (CVD) ont déposé vendredi 27 septembre au siège de la Monusco à Kinshasa, un mémorandum dans lequel ils demandent au patron de la mission onusienne, Martin Kobler, et à l’envoyée spéciale du secrétaire général de l’Onu pour les Grands lacs, Mary Robinson, de s’impliquer pour la convocation «d’un vrai dialogue» en RDC. Pour eux, les concertations nationales convoquées par le président Joseph Kabila constituent une violation de l’Addis-Abeba et la résolution 2098.

« Monsieur Kabila a totalement ignoré Kobler et Robinson et eux n’ont fourni aucun effort. C’est ainsi que nous venons remettre ce memo à l’intention de la délégation du conseil de sécurité qui arrive ici en début octobre pour qu’on charge Kobler et Robinson de s’impliquer pour la convocation d’un vrai dialogue», affirme Jean-Bertrand Ewanga, le coordonnateur de la CVD et secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC).
Pour lui, le fait que Martin Kobler notamment ne s’implique pas pour la convocation «d’un vrai dialogue» national, «rend inutile sa présence à Kinshasa».
Jean-Bertrand Ewanga souline qu’un vrai dialogue doit bénéficier de l’accompagnement de la communauté internationale, réfutant toute idée d’ingérence de celle-ci à travers la démarche de la Coalition pour le vrai dialogue.
Selon lui, « il n’y a pas d’ingérence, parce que le chef de l’Etat [Joseph Kabila] a souscrit à l’accord-cadre d’Addis-Abeba. Mais c’est dans l’application que lui s’est éloigné de l’esprit des deux instruments internationaux; à savoir l’accord-cadre [signé le 24 février par onze Etats africains pour le retour de la paix en RDC] et la résolution 2098 » du Conseil de sécurité des Nations unies créant la Brigade d’intervention des Nations unies appelée à neutraliser les groupes armés dans l’Est de la RDC.
Entre-temps, la clôture des concertations nationales est prévue pour samedi 28 septembre. Deux des cinq groupes thématiques ont déjà déposé leurs rapports au présidium des assises. Il s’agit du groupe Conflit communautaire, paix et réconciliation ainsi que Décentralisation et renforcement de l’autorité de l’État.
Certains participants à ce dialogue, en majorité de l’opposition politique,  ont claqué la porte avant la fin des travaux. D’autres par contre ont refusé d’y prendre part, réclamant une médiation internationale en s’appuyant sur l’accord-cadre et la résolution 2098.
Inaugurées samedi 7 septembre, les concertations nationales, selon son initiateur, vise à mettre fin à l’insécurité dans l’Est de la RDC et de renforcer la cohésion nationale.
http://politique-congomag.blogspot.com/2013/10/rdc-un-groupe-dopposants-invite-martin.html
 

RDC : Mary Robinson juge l’engagement militaire « nécessaire » pour protéger les civils

(De G.à.D) Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU dans les Grands Lacs en discussion avec le commandant de la force de la Monusco, le général Carlos Alberto Dos Santos Cruz et le chef de la Monusco, Martin Kobler dans l’avion qui les mène à Goma (Lundi 2 septembre 2013) « Il faut quelque fois avoir un engagement militaire. C’est nécessaire pour protéger les gens », a déclaré lundi 2 septembre dans la soirée à Goma Mary Robinson, l’envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU dans la sous-région des Grands Lacs. A son arrivée lundi à Goma, elle avait déclaré :  ”On a déjà essayé avec une réponse militaire qui a réussi. Maintenant, il y a aussi une fenêtre pour une réponse politique ”. Une prise de position mal accueillie par une partie de l’opinion congolaise qui souhaite que les FARDC appuyées par la brigade d’intervention de la Monusco mettent fin militairement à la rébellion du M23.
 
« Il faut quelques fois avoir un engagement militaire. C’est nécessaire pour protéger les gens. Et j’étais très contente qu’on ait soutenu les FARDC. Et je crois que maintenant si il y a une autre attaque, on peut la repousser de manière beaucoup plus forte parce qu’on a maintenant acquis l’expérience d’un travail en équipe », a déclaré Mary Robinson.
Les Forces armées de la RDC soutenues par la brigade offensive de la Monusco ont repoussé ces derniers jours le M23 à une vingtaine de kilomètres de Goma.
Mary Robinson a cependant indiqué que sa mission consiste à accorder la priorité au volet politique pour régler ce conflit.
 
« Le processus politique en vérité, c’est l’accord-cadre [d’Addis-Abeba]. Mon devoir et ma priorité sont de travailler pour la mise en œuvre de ces mesures à suivre au niveau régional, et naturellement aussi avec le représentant, Kobler, au niveau national, et de soutenir le gouvernement de la République démocratique du Congo », a-t-elle indiqué au cours de la conférence de presse qui bouclait sa visite de 24 heures à Goma.
 
L’accord-cadre de paix et de stabilisation de la région de Grands Lacs a été signé en février dernier par onze pays africains. Le texte parrainé par l’ONU interdit aux pays de la région de soutenir les groupes armés. La RDC et l’ONU accusent pourtant le Rwanda de soutenir les rebelles du M23. Le Rwanda a toujours nié cette accusation.
 
Mary Robinson partira jeudi 5 septembre au 7è sommet extraordinaire des chefs d’Etat et des gouvernements de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs. Le gouvernement congolais et le M23 sont en discussion à Kampala depuis décembre 2012. Selon le coordonnateur national du mécanisme de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, la RDC attend de la médiation ougandaise une proposition d’accord qui doit mette fin à ces pourparlers.
SOURCE : RADIO OKAPI
http://politique-congomag.blogspot.com/2013/10/rdc-mary-robinson-juge-lengagement.html
 

Martin Kobler: «Je vous promet de m’occuper des problèmes de Kivu et des groupes armés avec toute ma vigueur»

Le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies en RDC, Martin Kobler s’engage à apporter la solution à la crise sécuritaire au Nord-Kivu. Il a pris cet engagement, samedi 17 août, au sortir d’un entretien avec le vice-gouverneur et le président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu, à Goma. «C’est important de résoudre le problème des groupes armés, de restaurer l’autorité de l’Etat et de remplir notre mandat avec toute vigueur. Je vous promet de m’occuper des problèmes de Kivu, de Goma et des groupes armés avec toute ma vigueur», a assuré le représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies en RDC au cours de sa première visite au Nord-Kivu.
 
Des sources concordantes indiquent que la réunion entre le vice-gouverneur, le président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu et le chef de Monusco a essentiellement tourné sur la situation sécuritaire qui prévaut dans cette province.
Pour sa part, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutasa population attend que la paix soit recouvrée, que les déplacés puissent retourner et que les groupes armés soient désarmés». 
hichirwa, a indiqué que «
 
Après Goma, Martin Kobler devra poursuivre sa mission à Kiwanja dans le Rutshuru, à Kitchanga et à Sake dans le territoire de Masisi.
Le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC (Monusco) a pris officiellement ses fonctions, mardi 13 août, à Kinshasa.
A l’occasion, le diplomate onusien a dit être convaincu que «la sécurité, la paix et le développement durables sont à notre portée, surtout dans l’est du pays où les populations ont tant souffert» des exactions des milices depuis plus de deux décennies.
 
Martin Kobler remplace Roger Meece qui dirigeait la Monusco depuis 2010. En quittant son poste, Roger Meece s’était dit confiant sur le retour de la paix et la sécurité durables dans les régions de la RDC meurtries par l’activisme des groupes armés.
Martin Kobler, 60 ans, est titulaire d’un diplôme en droit de l’université de Bonn en Allemagne. Il a une expérience dans l’élaboration des politiques internationales relatives aux zones de conflit.
SOURCE : RADIO OKAPI
http://politique-congomag.blogspot.com/2013/10/martin-kobler-je-vous-promet-de.html
 
 

Claudine Cullin, une franco-autrichiene bien intégrée dans la culture congolaise

Claudine Cullin, une franco-autrichiene bien intégrée dans la culture congolaise
http://politique-congomag.blogspot.com/2013/10/claudine-cullin-une-franco-autrichiene.html
 
 
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